Mutualisation des résultats de la phase 2 de l’évaluation de la qualité des manuels scolaires

L’atelier régional de mutualisation des résultats de la phase 2 de l’évaluation de la qualité des manuels scolaires s’est tenu les 2 et 3 septembre 2024 à Brazzaville au Congo, sous la présidence du ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation du Congo, M. Jean Luc MOUTHOU.

En collaboration avec l’UNESCO, cette activité d’évaluation est mise en œuvre par la CONFEMEN, à travers son programme d’appui au changement et à la transformation de l’Éducation (PACTE). Le projet Ressources éducatives dans lequel l’activité s’inscrit est implémenté par l’UNESCO et financé par l’Agence française de développement (AFD).

L’atelier a regroupé les délégations des quatre pays participant à cette phase 2 (Congo, Guinée, Mauritanie et Tchad), les délégations de la CONFEMEN et de l’UNESCO ainsi que les consultants recrutés pour appuyer les pays dans cette évaluation.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par les allocutions de la Représentante et Cheffe du Bureau UNESCO au Congo, Mme Fatoumata BARRY MAREGA, du Secrétaire général de la CONFEMEN, Professeur Abdel Rahamane BABA-MOUSSA et du ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation du Congo, M. Jean Luc MOUTHOU.

Toutes les trois personnalités ont salué la pertinence de l’évaluation de la qualité des manuels scolaires et souligné l’utilité des manuels scolaires dans la réussite des enseignements/apprentissages. L’occasion a été également saisie pour, d’une part, féliciter les experts nationaux des quatre pays, les consultants et les experts de l’UNESCO et de la CONFEMEN pour les résultats obtenus et d’autre part remercier l’AFD qui soutient le projet « Ressources éducatives ». 

Lors des travaux, les 4 pays ont souligné l’importance de cette activité dans le contexte actuel marqué par de nombreux défis à relever en matière de qualité de l’éducation et appelé l’UNESCO et la CONFEMEN à poursuivre leur accompagnement afin d’inscrire les politiques d’amélioration des manuels scolaires dans la durée.

Comme l’a rappelé le ministre dans son intervention, l’atelier de mutualisation s’inscrivait dans un processus rigoureux et méthodique marqué par six étapes majeures, chacune essentielle à l’évaluation approfondie et objective des manuels scolaires : l’appel à manifestation d’intérêt qui a permis de retenir les quatre pays ; le lancement officiel de la 2e phase suivi par l’appropriation de la grille d’évaluation, avec une phase d’automatisation et d’expérimentation pour assurer sa pertinence et son efficacité ; les évaluations proprement dites ; la rédaction des rapports nationaux et l’organisation dans les quatre pays des ateliers de restitutions nationales.

L’atelier de mutualisation constitue l’étape ultime qui permettra de lancer le processus d’amélioration de la qualité des manuels scolaires à travers la mise en œuvre et le suivi des recommandations formulées. Il a permis en effet de dresser un état des lieux de la qualité des manuels scolaires utilisés dans les établissements et de mettre en lumière les points forts mais aussi les axes d’amélioration nécessaires.

En rappel, la phase 1 de l’évaluation de la qualité des manuels scolaires a concerné six pays (Bénin, Burundi, Madagascar, Niger, Sénégal et Togo) dont les ministres avaient adopté la Déclaration de Cotonou sur l’amélioration de la qualité des manuels scolaires. Cette Déclaration est désormais endossée par l’ensemble des 10 pays.